Quand on crée son entreprise, on se voit attribuer automatiquement un code par l’INSEE : le code APE (ou NAF). Quel est son rôle dans la structure et où peut-on le trouver pour vérifier qu’il est bien représentatif de l’activité exercée ?
A quoi ça sert un code APE ?
Que se cache derrière cet acronyme ? Tout simplement Activité Principale Exercée qui autrefois s’appelait la NAF (Nomenclature des Activités Françaises). A chaque création, le choix d’un code APE sert à réaliser des statistiques, pour connaitre le visage entrepreneurial français. Il est composé de 4 chiffres et 1 lettre.
Chaque entreprise et ce, quel que soit son statut, y compris les associations, possède le sien. Pourtant, suite à un problème d’inscription, le code APE peut ne pas correspondre à la nature de l’activité exercée.
Il est donc utile de le vérifier, pour ne pas induire en erreur les organismes qui pourraient en avoir besoin pour la collecte et l’exploitation des données et surtout pouvoir bénéficier des avantages d’une convention collective donnée ; ce qui est encore plus vrai quand on embauche par la suite des salariés.
Pour savoir si le code APE qui a été attribué à une entreprise est le bon, il suffit de se rendre sur le site de l’INSEE et de renseigner une activité. Le code APE correspondant s’affiche. Cela peut aussi se faire en mettant le numéro SIRET de son entreprise ou d’une autre, afin de connaitre son activité.
Mauvais code APE : comment réagir ?
Il est possible de faire modifier son code APE quand on s’aperçoit, après la création, qu’il ne correspond pas à l’activité que l’on exerce tous les jours au sein de son entreprise. Il faut pour cela se rapprocher de l’INSEE. Cela sera aussi le cas si l’entrepreneur veut exercer une toute autre activité. A ce moment, un autre code lui sera attribué.
Attention quand l’entreprise ; au sein d’une même entité ; exerce plusieurs activités connexes, elle n’a pour cela qu’un seul code APE.
Il peut être difficile, quand on souhaite créer son entreprise, de s’y retrouver dans les différentes démarches. Ces dernières sont pourtant importantes, dont le choix du statut juridique. Contrairement au code APE, il est plus difficile de le changer, une fois la structure créée. Or, il peut avoir des conséquences sur la vie privée, surtout quand l’entreprise connait des déboires.
Pour avoir toutes les clés en main, en amont de la création mais aussi après, il peut sembler judicieux de se rapprocher d’un cabinet d’expertise comptable.
Un expert-comptable peut expliquer tous les termes abscons et surtout proposer un accompagnement personnalisé, pendant toute la vie de la structure. Il est possible de lui externaliser différentes prestations comme la tenue de la comptabilité, bien entendu, mais aussi la rédaction des statuts juridiques ou encore des contrats de travail et les fiches de paie.
Il assure une prestation de conseil qui est très intéressante, surtout dans un monde où tout peut évoluer très vite et où il est alors important de prendre les bonnes décisions.
