Pouvant se trouver en taille standard ou réalisée sur-mesure (ce qui représente la plupart des demandes), la pergola bioclimatique peut faire plus d’une dizaine de mètres de long. Plus une structure est grande, aussi bien en longueur qu’en profondeur, plus elle est susceptible d’offrir une forte prise au vent. Cela peut inquiéter une personne qui souhaiterait en faire installer une chez elle.
Vents forts et pergola bioclimatique : est-ce compatible ?
Le matériau dont est composée la pergola bioclimatique peut susciter des inquiétudes : l’aluminium étant léger, ne faut-il pas craindre que la structure se plie, sous l’effet de vents de forte intensité ? Les professionnels savent qu’une pergola bioclimatique, une fois montée, va peser plusieurs centaines de kilos. L’aluminium est en outre un matériau qui n’a rien à prouver niveau résistance.
Néanmoins, un professionnel ne va pas se contenter de cela, car il connait la force du vent et son pouvoir dévastateur. C’est pour cela qu’en cas de choix de pergola bioclimatique adossée ou suspendue, il effectue systématiquement une étude du mur, pour voir si elle pourra résister à ce poids supplémentaire, tout comme elle doit pouvoir, en cas de vent violent, ne pas arracher et détériorer la façade, notamment avec le modèle suspendu, dont l’unique toiture va être fixée au mur, sans poteau de soutien au sol.
De même, il va prendre acte de l’exposition de la future pergola pour voir si elle ne se trouvera pas aux vents dominants.
Il existe d’autres moyens de diminuer la prise au vent et de compter sur la pérennité de sa future structure.
Comment améliorer la résistance au vent de sa pergola bioclimatique ?
Bien entendu, l’ajout d’un brumisateur, d’un éclairage pour dire durer les bonnes soirées ou démarrer les matinées avec un café sous sa pergola, sans être tributaire de la lumière du jour, sont des options très agréables qui rencontrent un vif succès.
D’autres personnes apprécient de faire poser des stores intérieurs qui vont jouer un rôle pour leur garantir plus d’intimité.
Mais en ce qui concerne le vent, il semble plus judicieux dans un premier temps de motoriser la structure, ce qui permettra de se passer de la manivelle, mais aussi de faire installer un capteur de vent.
En effet, si le propriétaire a quitté sa maison en laissant la toiture de sa pergola fermée, le vent peut y trouver une opposition. Il faudrait, en plus des parois absentes, ouvrir les lames pour que le vent circule librement. Les capteurs (il en existe aussi, dans la même optique pour la pluie, même si dans ce cas, les lames se ferment), vont déceler le vent et ouvrir les lames. Cette astuce est idéale en cas de vent violent.
Bien entendu, en fonction de la saison, même sans capteur, le propriétaire peut acquérir l’habitude, en fonction des saisons, d’adapter l’orientation des lames du toit de sa pergola, voire opter pour une pergola avec toit rétractable.
Cette dernière offre la possibilité de mettre les lames d’un côté ou de l’autre de la pergola pour avoir le soleil dans la pergola, sans aucune ombre et laisse passer le vent de façon optimale au besoin.
